Ashwiin Higuera - 28 Octobre 2023 

LOI FÉDÉRALE : Vers le retour d'un gouvernement ASAP ?

Une nouvelle façon d'interpréter la dernière modification de Loi fédérale pourrait être appliquée et faire revenir la gouverneure Danvers et gouverneure adjointe Flores du parti ASAP au pouvoir !

Après avoir sorti BREAKING : De nouvelles élections notre équipe s'est penchée sur plusieurs questionnements que soulèvent la dernière modification de loi par le gouvernement fédéral.

Cette première question fait que beaucoup de citoyens ont pensé à un retour du gouvernement Danvers-Flores, toutes les deux devenues actionnaires majoritaires depuis leur candidature. La logique voudrait cependant que cela ne soit pas appliqué de par le fait que la condamnation a rendu le mandat du précédent gouvernement à 4 semaines au lieu des 6 semaines requises pour l'application d'un retour de la deuxième liste.

Et c'est ce point-là qui fait débat. 

Si l'on pousse l'interprétation à l'extrême, le texte de loi dit :

"Si plus de la moitié du mandat est écoulée"

Écoulé à partir de quand ?
Si c'est "écoulé à partir de la condamnation", alors la règle de nouvelles élections peut s'appliquer.
Si c'est "écoulé à partir de la publication de cette modification de loi", alors la règle du retour de la liste arrivée seconde pourrait être appliquée. 

Il est fait mention d'éviter une série d'élections répétées pour une transition efficace et une stabilité institutionnelle.

En ce sens, il peut être argumenté qu'il faut éviter de modifier le calendrier électoral et attendre les prochaines élections gouvernementales, telles qu'elles étaient prévues.

Mais pour cela il est impossible de laisser la place du gouvernement vacante aussi longtemps.

La question peut se reposer : n'est-il pas plus juste de laisser les membres du parti ayant remporté les élections choisir qui prend la nouvelle place au gouvernement ? Un parti dans son entièreté doit-il être condamné pour des actions d'un individu élu ?

1ER CAS : L'INTÉRIM DANVERS-FLORES

Dans le cas d'un gouvernement par intérim Danvers-Flores les ouvertures des candidatures pour les prochaines élections se feront immédiatement après les élections municipales dans la semaine du 20 novembre 2023.

Sachant que la maire Torres n'aura eût que 4 semaines de mandat suite à la décision de justice concernant M. Lapie dont une semaine potentiellement consacrée à une deuxième campagne municipale, si elle souhaite se représenter.

Les partis politiques devront s'organiser pour proposer, à la suite :

- un candidat pour la mairie sud
- un candidat pour la mairie nord
- et un candidat au gouvernement. 

Soit, potentiellement, trois candidats par parti pour trois élections différentes en l'espace de quelques jours.

2E CAS : L'ORGANISATION IMMÉDIATE DE NOUVELLES ÉLECTIONS

Dans le cas d'une organisation de nouvelles élections par le Bureau du Procureur le début des candidatures se ferait, potentiellement, la semaine prochaine pour une campagne la semaine suivante. Pendant que les citoyens votent pour leur nouveau gouvernement, les candidatures pour 

les élections municipales seraient ouvertes. Dès la fin de l'élection gouvernementale les campagnes municipales débuteraient ou auraient déjà commencées.

Et ce schéma se répéterait toutes les deux élections municipales.

Qu'importe le scénario, les citoyens et les partis sont sur le point de vivre l'overdose politique durant ce mois de novembre mais y a-t-il une meilleure solution ?

S'il n'existe aucun "meilleur" scénario, lequel serait le "moins pire" : Celui qui relance le jeu des gouvernementales et redonne une chance à tous ? Ou celui qui voit des personnes dont la réputation est déjà controversée de retour au pouvoir ?

Alors que la poussière commençait à retomber sur les théories du complot entourant ASAP après l'acquisition de deux entreprises par les anciennes candidates aux gouvernementales et une intervention fédérale considérée par beaucoup comme en faveur d'ASAP sur un dossier qui aurait pu être

traité par le Bureau du Procureur, la foi des citoyens en leurs institutions et en la neutralité politique sera-t-elle irrémédiablement brisée ?

Si les deux choix sont mauvais, quid d'une troisième voie. Avec le dernier mandat de la mairie de Los Santos raccourci quasiment de moitié, ne serait-il pas propice de songer à repasser le mandat des mairies à trois mois pour éviter le chevauchement avec les élections gouvernementales et l'épuisement politique lié au fait de devoir organiser deux sur trois campagnes politiques tous les deux mois au lieu d'une tous les deux mois ?

Sur l'Indépendant, on se pose les questions et nous avons hâte d'assister aux réponses.