Ashwiin Higuera - 22 Octobre 2023 

CRISE DE LA JUSTICE : L'Affaire Lapie

Décision de justice fédérale, Cour de Justice, lois sujettes à interprétation et conférence conjointe de partis politiques. San Andreas vit actuellement une double crise de la justice et de la politique.

[Flash] Stop the vote !! 

En raison d'une condamnation, la liste M.A.A.T candidate à la mairie de Los Santos se voit retirer sa candidature. Gelant ainsi les votes et la campagne en cours. Ils disposent de 72h pour faire une demande de recours. S'agissant de la seule liste en place, si le recours venait à ne pas être demandé les pouvoirs en places se verraient dans l'obligation de rouvrir l'appel à candidature pour le poste.  Auquel cas deux choix seraient alors possibles : le maire pourra s'il le souhaite prendre l'intendance de la mairie en attendant qu'une nouvelle liste soit élue ou il pourrait refuser cette intendance et laisser alors le soin au gouvernement de la gérer. Contacter à ce propos le maire de Los Santos M. Balthazar assure être prêt à reprendre cet intérim si nécessaire. 

C'était ce que l'on pouvait lire sur les canaux intranets du Weazel News ce le lundi 9 octobre 2023 à 22h40, soit quelques heures après l'ouverture des votes pour les municipales. Gel des élections dans le comté de Los Santos, le maire sortant, M. Balthazar, prend l'intérim dans l'attente d'un recours ou

de nouvelles élections. Une Cour de Justice est organisée par le gouvernement suite à l'appel par M. Lapie, mais cette dernière va également être annulée avant de laisser place à une décision de justice fédérale sans précédent.

L'État se retrouve alors sans gouvernement, le procureur général Kibow prenant l'intérim en l'attente de nouvelles élections alors que les élections municipales de Los Santos étaient déjà suspendues. L'origine de cette enquête fédérale est la suivante : la demande de révocation de l'entièreté du parti ASAP du tirage au sort des juges de la Cour de Justice, par M. Lapie et son avocat Maître Brennan.

Pour rappel, le tirage au sort des trois juges se fait parmi :

Une question alors essentielle est soulevée lors de la décision fédérale : "un tirage au sort juste et équitable".

Le tirage au sort prenant en compte 22 actionnaires majoritaires contre 17 représentants employés titulaires, il y a statistiquement plus de chance de tomber sur un chef d'entreprise en juge lors du tirage au sort que sur un représentant employé. La question du cumul Avocat et Commission se pose également, qu'importe la position politique.

Selon nos sources sur 22 actionnaires majoritaires 14 font parti d'ASAP. Il y aurait donc 1/3 de chance de tomber sur un membre du parti politique ASAP. lors du tirage au sort.

Cependant, comme délibéré par cette décision fédérale, l'appartenance à un parti politique aussi grand soit-il ne pose pas problème pour fournir un jugement motivé et impartial en Cour de Justice.

Et en effet, plutôt que de pointer du doigt des individus, peut-être faut-il pointer du doigt le système ?

J’apprends sept minutes avant la Cour de Justice que je vais devoir présider la séance, ce qui est une première pour moi.

"De mon côté, je n’étais pas censé être le juge principal, mais l’avocat suppléant." Nous explique Maître Hopkins, qui a présidé la séance. "Lors d’un tirage, il y a un juge avocat ainsi que son suppléant au cas où l’avocat principal ne se présenterait pas. Le jour du tribunal je me présente vers 20h50 devant les forces de l’ordre présentes, comme étant l’avocat suppléant. On m’apprend alors que non, que j’étais listé comme le principal. Donc j’apprends sept minutes avant la Cour de Justice que je vais devoir présider la séance, ce qui est une première pour moi."

M. Chuck, à l'époque conseiller au gouvernement, nous raconte : "Quand la

décision (fédérale, ndlr) a été rendue personne ne nous a contacté, donc on s’est levé le matin pour faire notre travail et je me suis retrouvé à organiser une Cour de Justice. Il y a un gros travail fait par les conseillers du gouvernement et honnêtement sans nous je pense que la situation aurait été pire. "


Depuis M. Chuck a quitté son poste au gouvernement, choix qu'il explique dans le Weazel News.

J’ai l’impression que les témoins n’ont servi à rien et que seul le compte-rendu du BDP aurait suffit pour juger cette affaire. Il y a un besoin de changement dans le système juridique et ce changement est urgent.

Q : Maître Brennan, qu’avez-vous pensé de la décision de justice, avez-vous été surpris ?
"Oui, c’était surprenant et elle me semble incompréhensible. Au vu des différents témoignages, par exemple, il a été reproché à M. Lapie de dire “votez pour moi” mais quand à la fois la personne qui a reçu et dit la phrase l’ont comprise de la même façon je ne vois pas pourquoi il a été condamné sur ces faits. De plus, la définition de la campagne électorale donnée par les juges diffère de ce que les témoins sont venus dire à la barre. J’ai l’impression que les témoins n’ont servi à rien et que seul le compte-rendu du BDP aurait suffi pour juger cette affaire. Il y a un besoin de changement dans le système juridique et ce changement est urgent. "

M. Fairbanks, procureur représentant le BDP durant la Cour de Justice, nous apporte des précisions sur l'interprétation de la loi.


Q : Avez-vous été surpris par cette décision ?

"Je ne vais pas vous cacher qu’on ne s’attendait pas forcément à une victoire, rien n'est gagné à l'avance dans une Cour de Justice, surtout au vu du caractère très politique de l'affaire. Mais le BDP est satisfait non seulement de cette décision, mais aussi que nos décisions rendues jusqu'à présent, qui ont été portées à la Cour, ont toujours été soutenues par celle-ci."

La définition de la campagne, qui était un point très tendu lors de la Cour de Justice, mériterait d’être clarifiée. 

À voir si un parti politique en discutera dans son programme aux prochaines élections gouvernementales.”

"C’était essentiel de poser des limites.  Il y a une distinction assez importante sur la manière de se présenter, que ce soit en tant que parti ou en tant que candidat, notamment pour prendre des conseils et prendre en compte la réalité du terrain. Dans cette Cour de Justice, il y a eu un débat important sur la légalité de cette affaire, à partir du moment où on se présente en tant que futur candidat publiquement auprès d'un service public, d'une administration ou d'une entreprise, c'est un début de campagne. La décision prise par la Cour de Justice, comme l'a exposée le Procureur Larsen dans le réquisitoire du Bureau du Procureur, est en accord avec la loi actuelle, ceux qui s’y opposent devraient demander un changement de cette loi."


Q : Même s’il s’agit d’une loi fédérale ?

"Le gouvernement peut toujours faire des demandes de changement de loi, bien évidemment sans garantie au vu de la teneur fédérale de celle-ci. Il me semble que d'autres partis qui semblaient en désaccord avec la décision des juges ont eu l'opportunité de faire des élections, de remporter des mandats, au gouvernement et aux municipales, et donc potentiellement d'initier des changements de loi là-dessus. Ça n'a pas été fait, la Cour de Justice et le Bureau du Procureur ont donc appliqué la loi actuelle."

Q : Se présenter en tant que candidat veut-il dire que l’on fait campagne ?

"Se présenter publiquement dans des entreprises ou administration est synonyme d’une campagne."


Q : Et en tant que membre d’un parti ?

"C'est l'approche la plus classique, ce que d'autres partis pourront confirmer avec des meetings et prises de doléances avant des élections, car c’est de la politique continue. Cependant, j'aimerais préciser que la définition de la campagne, qui était un point très tendu lors de la Cour de Justice, mériterait d’être clarifiée. À voir si un parti politique en discutera dans son programme aux prochaines élections gouvernementales."


Q : Donc le fait de s’adresser en tant que futur candidat est hors-la-loi ?

"De notre point de vue, c'était dû à plusieurs éléments dont, surtout, le fait de démarcher les conseillers de la mairie qui a posé problème. Après, à voir avec les juges pour le détail de leurs pensées. D’après les dires du directeur du LSES et du commissaire du LSPD, c’étaient des démarches qui avaient déjà été faites, mais il était bien de mettre les choses au clair."

La décision que l’on a rendue n’est pas équitable pour tout le monde mais elle suit la loi, et à mon sens il faut s’en servir pour la modifier.”

Interrogé par L'Indépendant, Maître Hopkins nous partage le déroulé de cette Cour de Justice pour les juges. "Nous sommes trois juges, comme je suis censé présider, je prends leurs avis. S’il y a deux voix pour et une contre, c’est le pour qui l’emporte. Dans ce cas précis, c’est la démocratie qui est appliquée. La loi (concernant les délais de campagne, ndlr) étant un peu floue, il a fallu éclairer et définir cette loi."


Q : Il y a-t-il eu beaucoup de débats entre juges ? Où êtes-vous tombé d’accord rapidement ?

"De souvenir on a terminé à 23h mais je ne saurais pas dire combien de temps la partie “débat” a pris. Forcément dans ce genre d'affaires où c’est flou, il y a des discussions entre nous pour savoir comment on interprète la loi. Dans une affaire aussi compliquée, il y aura forcément des débats."


Q : Finalement, qu’est-ce qui a justifié la décision ? 

"On s’est basé sur une expérience terrain d’un autre parti politique, de quelqu’un qui a déjà vu comment ça se passait sur un autre parti et qui a pu nous partager son expérience."


Q : Pourquoi ne pas prendre en compte les partis politiques qui ont été entendus lors de la cour de justice plutôt qu’un élément extérieur ?

"Je n’ai pas de réponse à cette question."

Q : Quelqu’un qui s’annonce candidat même au sein de son propre parti, peut-il être inquiété ?

"Pour moi au sein d’un parti politique, dans une réunion par exemple, quelqu’un qui se présente comme candidat c’est 'sous seing privé' car dans un parti le but même est de faire de la politique. Le problème qui s’est posé c’est qu’il y a eu M. Lapie qui s’est présenté en tant que futur candidat dans une période où il n’aurait pas dû. Il a fait son programme dans une période où selon la décision de justice que nous avons rendue il n’était pas possible de faire son programme. Un programme doit être peaufiné pendant la campagne. Tel qu’on a rendu le verdict, quelqu’un peut faire un programme avant sa candidature avec son parti politique en revanche dès que l’on sort du parti politique s’il a besoin d’autres informations et d’affiner le programme, cela ne peut se faire que lorsque la campagne est lancée."


Q : Cela ne signifie-t-il pas que les nouveaux partis avec de nouveaux arrivants n’auront jamais leurs chances face à de plus gros partis qui comptent déjà des membres de services publics en leur sein ?

"En effet. Pour moi la décision que l’on a rendue n’est pas équitable pour tout le monde mais elle suit la loi, et à mon sens il faut s’en servir pour la modifier. Si je devais émettre des suggestions je dirais qu’il faudrait qu’à partir du moment où le gouvernement a accepté les candidatures, il y ait une phase de création du programme qui donnerait une plage de temps pour pouvoir se présenter en tant que futur candidat et créer son programme. Actuellement un candidat ne peut se présenter en tant que tel qu’une fois la campagne lancée. "

Je pense sincèrement qu’à l’heure actuelle ça peut nuire aux partis politiques et surtout aux nouvelles personnes en politique.

Karl Droit du parti Progrès

Trois partis politiques ont manifesté leur outrage à l'issue de la décision de justice. 


Q : Est-ce que cette décision de justice va changer votre façon de fonctionner ?

"Disons qu’on ne va plus se présenter de la même façon auprès des autres, mais oui ça va changer la façon de construire un programme vu que la Cour de Justice a décidé que le programme ne doit être édité que pendant la campagne. Vu qu’accéder à la source est considéré comme plus ou moins illégal. Du moins il ne faut plus se présenter en tant que candidat mais en tant que parti et parfois on risque de ne pas avoir accès à certaines informations. On peut comprendre que les services publics n’ont pas le temps de recevoir toutes les personnes d’un parti et comment ils vont pouvoir déterminer qui ils devraient voir en priorité ? Ils vont refuser tout le monde ? Voir tout le monde ? C’est impossible. La même question se pose pour les patrons d'entreprise. Du coup, faut-il obligatoirement être membre d’un parti pour parler politique ? Comment on fait ? On doit tout le temps s’imaginer des choses ? Devons-nous nous enfermer dans nos partis ? A-t-on encore le droit de parler aux autres partis ? De faire des listes communes ? Ou il faut faire des contournements mais dans ce cas pourquoi avoir à contourner ? Ce qui est dit avec cette décision c’est qu’il faut réfléchir à une modification de cette loi ou changer la façon de faire de la politique mais je pense sincèrement qu’à l’heure actuelle ça peut nuire aux partis politiques et surtout aux nouvelles personnes en politique."

“Je trouve inconcevable qu’on ne puisse pas parler de ses idées, les argumenter et les mettre en avant sous prétexte que si on se présente, on puisse être condamné.”

"Ça musèle la politique à des élections et empêche les candidats et partis politiques en général de préparer leur campagne." s'exclame Mme Neige Burn-Miara, ancienne co-listière de M. Lapie et actuellement au parti politique BAT. "Je suis complètement contre car ça empêche la préparation d’un programme concret et ça nous pousse à bidouiller un truc vite fait alors que les gens ont besoin de quelque chose de concret. Et en quatre jours de campagne, on n'a pas le temps. Donc on est obligé de recruter des gens dans le parti ou on est obligé d’être policier ou d’être médecin pour comprendre comment ça fonctionne. En fait on peut passer par des biais détournés mais on aura toujours l’épée de Damoclès au-dessus de la tête de dire quelque chose de travers et de se faire condamner pour ça. La réalité des choses c’est que cette loi est faite de sorte à ce que chacun ait une égalité des chances. C’est louable mais les arguments sont que “les gens n’ont pas le temps quand ils sont au travail pour se préparer et ils doivent tous avoir le même temps pour faire leur publicité”, faire campagne c’est faire de la publicité. Donc n’importe quelle chose peut être interprétée comme de la publicité même quand ce n'est pas le cas. Selon moi cet argument du “les gens n’ont pas le temps de se préparer” n’est pas valable car la vie politique se fait tout le temps et partout. Le travail n’empêche pas d'avoir une réflexion politique et de préparer des choses politiquement. À l'égalité des chances on l’aurait tout autant si tout le monde pouvait faire sa publicité en même temps. Ce n’est pas l’avis de tout le monde mais c'est le mien. Je trouve inconcevable qu’on ne puisse pas parler de ses idées, les argumenter et les mettre en avant sous-prétexte qui si on se présente, on puisse être condamné."

Neige Burn-Miara du parti BAT

Le but de la campagne c’est de convaincre les gens donc si on déconstruit son programme ou qu’on revient sur son avis en pleine campagne, ça ne sert pas à grand-chose.

Bryan Blake du parti RSA

"Pour moi ce qui est reproché, c’est qu’il a voulu adapter son programme avant la campagne." Nous explique M. Blake du parti RSA. "À mon sens, c’est un peu le but. On se prépare un maximum avant la campagne, c'est le meilleur moment pour préparer un programme solide à présenter pendant la campagne. Car le but de la campagne c’est de convaincre les gens donc si on déconstruit son programme ou qu’on revient sur son avis en pleine campagne, ça ne sert pas à grand-chose. Telle qu’elle a été rendue et exprimée, et telle que je la comprends, on a jugé le fait qu’il est légalement répréhensible d’échanger et de récolter des points de vue, opinions et besoins de différentes personnes qui connaissent le terrain. Pour moi ce que ça implique c’est que les futurs candidats doivent réfléchir par eux même à leurs idées sans débattre. Ils devront présenter un programme qui ne colle pas du tout à la réalité. Personne ne connaît tout sur tout et chacun a besoin de diverses opinions et points de vue pour construire un programme solide et arriver avec des décisions intéressantes. J’ai entendu pas mal de choses depuis cette décision de justice, pour le coup moi je n’en veux pas forcément à des personnes, un groupe de personnes ou même un parti politique, je trouve qu’il ne faut pas tomber dans la théorie du complot. Certaines lois sont sujettes à interprétation et elles ne devraient pas l’être pour que la justice et la loi collent le plus possible à la réalité."


M. Blake était conseiller au gouvernement et a depuis quitté celui-ci, il explique sur le Weazel News : "M.Blake quant à lui motive son choix par son intérêt dans l’élaboration des lois (rendu impossible suite à la tutelle du procureur général), un futur changement de carrière et en signe de protestation après la décision de justice de la cours qui a eu lieu ce 17, n’étant plus en accord avec les décisions du BDP."

On arrive aux limites du 'jury populaire'

Très discret depuis son communiqué sur les erreurs de comptabilité du gouvernement Johnson-Anderson, démenti depuis*, le Président du parti M. Nic Parnas a accepté de prendre la parole.


Q : Quel est l’avis du parti ASAP sur la dernière décision de justice ?

"On n'en n’a pas discuté ensemble de manière globale donc poser un avis ne serait pas juste, car ASAP est un parti global. En tant que membre du parti, j’ai envie de dire que cette décision n’est, à mon sens, pas complète ou, en tout cas pas bien expliquée."


Q : Comment comprenez-vous cette décision ?

"La sensation que ça me donne, c’est que l’on arrive aux limites du “jury populaire”, c'est-à-dire que la question était extrêmement épineuse et très technique. Il faut vraiment avoir des connaissances pointues pour comprendre le principe, ce qui n’est pas apporté dans la réponse de la décision de justice."

Q : Qu'est-ce qu’il manque selon vous ?

"Pour moi, la première justification est bonne jusqu’à la première virgule et ensuite, la suite n’est pas folle. Se présenter comme candidat, c’est être en campagne. La suite amène la non-connaissance de la vie politique des personnes qui ont signé ce document. Au final, il y a une clarification à faire par le prochain gouvernement, point barre, décision de justice ou pas. Le texte actuel n'est ni clair ni concret."


Q : Comment expliquer la non présence d’ASAP aux dernières élections municipales ?

"Ce n’est pas parce que quelqu’un ne pouvait pas se présenter la première fois qu’on en aurait pour la deuxième. En soit, on n’a pas cherché car notre leitmotiv était de dire que si M. Lapie était disculpé, le siège à notre sens, lui revenait."

*ERRATUM : COMPTABILITÉ HEBDOMADAIRE 18/09/2023

C'est une triple crise que vivent actuellement les habitants de San Andreas. Une crise de la justice, une crise politique et une crise institutionnelle.

Les jours qui vont suivre seront majeurs dans la recherche d'un équilibre et d'une après crise dans le contexte où aucune date n'a été fixée quant aux prochaines élections gouvernementales. Se feront-elles directement après les municipales ? Va-t-il falloir attendre la fin du mandat actuel, jusqu'au 27 novembre, date présumée des prochaines campagnes gouvernementales ?


Quoi qu'il en soit la première version de la Cour de Justice a atteint ses limites, il est exagéré d'exiger d'un jury populaire qu'il soit expert en rendu de décision et dans le traitement d'une Cour de Justice. Du reste, les avis sont unanimes il faut retravailler certaines lois dans l'espoir d'avoir une justice la plus fonctionnelle possible.

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