Ashwiin Higuera - 14 Novembre 2023 

Ni investigation, ni enquête sur la GHAL-21 : Un bilan est-il possible ?

Suite à l'épidémie qui a touchée l'entièreté de San Andreas, L'Indépendant a tenté d'interroger les différentes institutions pour dresser un bilan.

Conseiller au gouvernement, M. Bogart a accepté de nous rencontrer pour répondre à nos questions.

D’où vient la maladie et comment s’est -elle propagée ?

“Concernant la cause de la maladie actuellement nous n’avons pas d’information malgré les différentes investigations c'est un point qui est sûrement étudié par le gouvernement fédéral. Pour l'instant au niveau du gouvernement de San Andreas nous n'avons pas d’info sur l’origine. Quant au mode de propagation nous n’avons pas de certitudes, il faut se référer à l’organisme médical qui avait communiqué pendant la pandémie.”

Vous de votre côté vous n’avez pas cherché à demander au gouvernement fédéral d’où cela venait ? Ni si ça va revenir ?

”L’investigation est à la charge du gouvernement fédéral qui a du matériel d’analyse de pointe. Quant à savoir si ça va revenir puisque nous avons tous été vaccinés, le risque est peu probable."

Et si c’était d’origine criminelle ?

”Le risque zéro n’existe pas mais en tout cas les gouvernements sont mobi-

-lisés face à une éventuelle nouvelle épidémie. La Ghal-21 nous a permis de mettre en place des mesures et systèmes plus résilients. On ne peut pas prédire ce qu’il va arriver mais on peut y être mieux préparé.”

D’où viennent les bidons ? Ils étaient parfois rapidement remis en place. A-t-on identifié la ou les personnes responsables ?

”Pareil c’est une question sur laquelle nous n’avons pas de certitudes, tout le monde aura remarqué la disposition rapide et simultanée d’un certain nombre de bidons, on ne peut que supposer que c’était quelque chose d’assez bien organisé. Quant à l'origine, on ne sait pas d’où cela vient. De notre côté les investigations n’ont rien donné pour l’instant, à vérifier auprès des forces de l’ordre.”

Contacté par L'Indépendant le Commandant Stevenson nous a confirmé qu'il n'y avait pas d'enquêtes lancées de leur côté et de se référer au Gouvernement si une enquête a été ouverte au niveau du Bureau du Procureur.

M. Bogart, conseiller au gouvernement dans son bureau.

M. Bogart, qu'est-ce qui a entraîné les coupures d’électricité ?

”Cela est dû au fait que les différents systèmes électriques demandent l'expertise d’un certain nombre d'employés afin de s’assurer que cela ne court aucun risque. Avec la Ghal-21 beaucoup d’employés n'étaient plus en mesure de travailler. Elles ont donc fonctionné par intermittence ou on été tout simplement coupées.”

Que signifie GHAL-21 ?

”Ce nom a été donné par le centre de contrôle et de prévention des maladies du département de Lawrence A. Kabat. C’est un nom qui a été décidé par des chercheurs.“

Quel est l’origine du nom Licornite ?

”Nous vous invitons à contacter le Weazel News qui est plus à même de répondre à cette question. Il me semble que c’était en référence aux troubles visuels donnés lors des premiers symptômes.”

Extrait communiqué

"A la base les gens venaient nous voir en nous disant “je vois vert, je vois jaune, je vois bleu !”

"En gros on voyait de toutes les couleurs," Nous raconte Bryan Blake-Henley du Weazel News. "On avait demandé au LSES et BCES, vu qu’on avait pas de nom pour cette maladie et que c’était compliqué de continuer à l’appeler “la maladie inconnue”. Ils n'avaient pas encore de nom provisoire. Au final le BCES m’a recontacté plus tard pour me dire “on avait pensé à ‘l’arc-en-cielite’."

M. Drake du BCES confirme. ”A la base les gens venaient nous voir en nous disant “je vois vert, je vois jaune, je vois bleu !”. Ils voyaient de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. On avait pensé à un nom qui permettait de 

dédramatiser un peu pour éviter la panique au début.”

"Et c’est là où je leur ai proposé “la maladie des licornes” avec la référence arc-en-ciel." Conclut M. Blake-Henley "Du coup ils m’ont dit qu’ils allaient voir avec leur équipe. Lily Evans la directrice me rappelle plus tard en me disant “mes équipes ont décidé ce sera la Licornite.

Fièvre jaune, chaude pisse, vache folle...et maintenant Licornite comme surnom famillier donné à une maladie à San Andreas !

"Je sais que quelqu’un serait venu gueuler en disant que les entreprises s'organisaient entre elles et ne faisaient pas participer les autres

M. Bogart, comment s’est déroulée l’organisation de la crise ? Qui se chargeait de relayer les informations aux services publics ? Les mairies ?

”Cela s'est déroulé au jour le jour. En somme, la situation a évolué assez rapidement et de manière anarchique dans le sens où les problèmes arrivaient les uns à la suite des autres : symptômes, installations, bidons qui apparaissent et rapidement l’état fédéral a installé trois centres sur l’île. L’organisation s’est faite en partenariat avec les institutions et dans l’échange. Puis le gouvernement a pris ses responsabilités et a agit de concert avec les mairies et chefs de services. Ensuite les chefs d’entreprises se sont réunis pour gérer la crise. Pour le gouvernement on a géré au plus pressé au jour le jour tout en préservant au maximum la population. Nous avons agi de concert avec le gouvernement fédéral à plusieurs moments.”

”Au niveau de la mairie on avait peu de choses à gérer, le gouvernement centralisait tout pour avoir le moins d'intermédiaires possibles." Nous confirme Mme Torres, maire de Los Santos. "Par contre on a eu des réunions tous les jours où on était convié et où tout le monde pouvait donner son avis. On a surtout essayé d’aider à organiser, à partir du 2e jour, des distributions pour les nouveaux arrivants en achetant les vivres. On allait contacter les patrons pour pouvoir leur racheter et on a redonné aux associations pour qu’elles puissent les redistribuer. A savoir qu’on avait Lorenzo et Neige, deux conseillers qui étaient disponibles pour aider et discuter un peu avec les gens. Les distributions avaient lieu sur les zones sanitaires temporaires mais principalement à la Maze Bank Arena car c’était là où il y avait plus de nou-

-veaux arrivants. On a aussi aidé sur le terrain à la recherche de barils et missions comme tout citoyen. J’ai entendu dire que beaucoup de citoyens semblaient mécontents que seuls médecins et FDO ont été remerciés. Il faut leur dire que ce n’est pas le cas, on est très reconnaissant envers la population et il ne faut pas hésiter à venir à la mairie en discuter pour pas que ça leur reste sur l’esprit.”

"La réunion des chefs d'entreprises était un peu à l'initiative de tout le monde." Nous raconte M. Davis, patron du Giggling Squid. "Au final ce n’était pas qu'une réunion patron mais des entreprises car certains patrons ne pouvaient pas être présent et ont envoyé des chefs d’équipes en représentant. C'était notre cas au Giggling Squid. Le principe de la réunion a été discuté à la commission patron et au moment où elle s’est tenue il y a eu  peut-être 4h qui sont passées. Donc ça a été relativement rapide. Je crois que la proposition de répartir les zones de recherches avait déjà été lancée dans la discussion avant d’arriver à la réunion puisque j’en avais discuté avec le procureur général Kibow qui m’avait donné de suite un outil pour pouvoir faire des cartes visuelles afin de travailler dessus pendant la réunion. La réunion s'était faite sur le parvis du gouvernement et je sais que quelqu’un serait venu gueuler en disant que les entreprises s'organisaient entre elles et ne faisaient pas participer les autres mais le but étant d’être efficace très rapidement on ne se voyait pas inviter toute l’île pour qu’on se fasse tous contaminer ensemble." 

M. Dixon, chef d'équipe du Giggling Squid présent pendant la réunion confirme. "On lui a répondu qu’on organisait ce qui était à notre portée et que de toute façon le Weazel News allait publier la carte pour les gens qui veulent nous rejoindre dans la foulée."

"On est très reconnaissant envers la population

Pourquoi le gouvernement faisait central à un moment ?

”Il y a eu un moment où le gouvernement a coordonné la notification et recherche des barils parce qu’il était de son rôle de s'occuper de cette partie là. Ces informations sensibles étaient transmises aux forces de l'ordre et personnel médical. Il nous paraissait important par mesure de sécurité ne pas trop diffuser ces documents, les conseillers ont aidé lors de cette crise ainsi que bien d’autres personnes, c’était vraiment un travail collectif.”

Quel était le rôle du gouvernement au moment des missions ?

”Le rôle était d'inciter et d’informer pour aider à trouver un vaccin le plus rapidement possible.”

Le but des missions était d’aider à trouver un vaccin ou d'aider les infrastructures ?

”Les deux sont liés, plus le fonctionnement général de l’île s'améliorait, plus les chercheurs pouvaient mener un travail efficace.”

Les forces de l’ordre étaient équipées en GPB et avec des armes de catégorie 3, l’état d’urgence avait-il été déclaré ?

”Non nous étions pas en état d’alerte et d’urgence, cela vient plutôt dans le cas de gros troubles à l’ordre public. Je précise quand même que les forces de l’ordre n’ont pas besoin d’état d’urgence pour sortir un armement supérieur ou des protections améliorés.”

Nous remercions M. Bogart de nous avoir reçu pour répondre à nos questions ainsi que toutes les personnes cités dans cet article. Nous avons tenté plusieurs fois de joindre le gouvernement fédéral dans l'espoir d'obtenir plus de réponses mais sans succès.